Eric J. Arts (baccalauréat en sciences, Université Western; PhD de McGill) est professeur au département de microbiologie et d’immunologie et directeur exécutif de l’ImPaKT Facility à l’Université Western de London (Canada). Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la pathogenèse du VIH et la régulation virale. Ses recherches au cours des 24 dernières années sont décrites dans plus de 160 publications et portaient sur la réplication, l’évolution et la virulence du VIH-1 en ce qui a trait à la découverte de médicaments antirétroviraux et la résistance, la transmission, la progression de la maladie, l’échappement immunitaire, le développement de vaccins et la propagation mondiale du VIH. Au cours de l’année écoulée, son équipe de recherche et ImPaKT ont effectué une volte-face rapide pour concentrer leurs recherches sur le SRAS-CoV-2, travaillant sur de nouveaux antiviraux et vaccins, faisant l’essai de surfaces antiseptiques, de composés et d’instruments et mettant au point de nouveaux outils de surveillance de concert avec plusieurs sociétés multinationales. Ces produits antiviraux sont maintenant utilisés dans des milliers de commerces de détail, des bureaux publics et gouvernementaux, écoles, universités, etc., partout au Canada et aux États-Unis.
De 1997 à 2014, il a été professeur à la Division des maladies infectieuses, Université Case Western Reserve, Cleveland, Ohio, et a dirigé les laboratoires CFAR au Centre mixte de recherche clinique de Kampala, en Ouganda. Il maintient une collaboration active avec le Centre mixte de recherche clinique de l’Ouganda et des chercheurs/cliniciens du Zimbabwe, de Chine, du Cameroun, de la Belgique, du R.-U., de la France, du Brésil et de l’Argentine. Ses recherches ont été appuyées par des subventions des IRSC, la province de l’Ontario, NIH (NIAID, NICHD et NHLBI), et l’État d’Ohio, Merck, Gilead et amfAR. Il a été président et membre des commissions des subventions des NIH et des IRSC, a servi pour les agences subventionnaires en Europe et en Asie et en tant que conseiller scientifique pour de multiples organisations/sociétés. Plusieurs de ses brevets font l’objet de licences et sont utilisés pour les soins cliniques de par le monde.

Mme Carmen Logie (PhD) est professeure à la Faculté de travail social Factor-Inwentash de l’Université de Toronto et occupe la Chaire de recherche du Canada sur l’Équité en matière de santé et la justice sociale dans le monde près des populations marginalisées. Elle est également professeure associée à l’Université des Nations Unies – Institut pour l’eau, l’environnement et la santé, chercheure scientifique au Centre for Gender & Sexual Health Equity, et scientifique adjointe à l’Hôpital Women’s College. Le programme de recherche de Mme Logie vise à mieux connaître et à développer des interventions pour gérer les stigmates intersectionnels et autres facteurs socio-écologiques associés aux disparités en matière de santé, avec l’accent sur le VIH. Sa recherche communautaire actuelle porte sur la prévention du VIH, le dépistage et la cascade de soins au Canada, en Ouganda et en Jamaïque, auprès de personnes vivant avec le VIH, des réfugiés et autres jeunes déplacés, des collectivités LGBTQ, des travailleurs et travailleuses du sexe, des jeunes Autochtones et des personnes au croisement de ces identités. Elle est rédactrice en chef adjointe du Journal of the International AIDS Society (JIAS) et fait partie des comités de rédaction de Social Science & Medicine Mental Health et de PLOS Global Health. Son dernier ouvrage, Working with Excluded Populations in HIV: Hard to Reach or Out of Sight?, est paru en 2021 dans le cadre d’une série de livres sur les aspects sociaux du VIH.