Kyle Runeckles, étudiant en maîtrise à l’Ontario Veterinary College, Université de Guelph, a entre les mains une manne de renseignements. Dans la foulée des questionnaires détaillés des recensements de 2001 et de 2006, l’Enquête auprès des peuples autochtones a permis de recueillir une manne de renseignements des membres de Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuits de l’ensemble du Canada. L’enquête, pondérée de manière à parvenir à la représentation proportionnelle de tous les Autochtones vivant hors réserve au Canada, comportait des questions sur les ancêtres, l’identité, la langue, l’état de santé subjectif, la mobilité et le transport, entre autres aspects. À partir de ce vaste ensemble de données, Kyle espère préciser à la fois les facteurs de risque et les facteurs protecteurs en matière d’acquisition du VIH dans la population autochtone canadienne.
Kyle en est actuellement aux premiers stades de sa recherche et s’efforce de préciser des questions qui sont pertinentes pour les collectivités concernées. « Notre intérêt n’est pas de dire ‘ Voici les raisons pour lesquelles les gens contractent le VIH ’, » explique Kyle. « Nous essayons de trouver des questions qui offrent une optique solide sur les expériences de vie uniques des Autochtones vivant avec le VIH. »
Kyle espère que les résultats de sa recherche permettront de mieux cibler les interventions, les politiques et les programmes. « C’est un pas en avant pour faciliter l’élaboration d’interventions plus ciblées et plus efficaces, » de dire Kyle. « Il existe une multitude de ramifications qui interagissent pour renforcer et soutenir la collectivité autochtone – une collectivité affectée de façon disproportionnée par le VIH. J’espère que la présente étude pourra offrir une certaine perspective nationale sur le fardeau du VIH dans les populations hors réserve. »
La bourse de maîtrise de l’ACRV aide Kyle à faire en sorte que la recherche soit solidement fondée et aboutisse à des résultats pertinents. « Avec l’aide de l’ACRV, je peux prendre le temps nécessaire pour exécuter un projet aussi complexe, » d’expliquer Kyle. « Il serait facile d’opter pour des questions de type « noir ou blanc » et de choisir des variables importantes tout en ignorant les autres parce qu’elles posent des difficultés. Toutefois, ce ne serait pas rendre service aux collectivités autochtones et à l’ensemble de données. »
L’Association canadienne de recherche sur le VIH est fière de donner son appui à des étudiants comme Kyle Runeckles dans leurs travaux de recherche au moyen de bourses de recherche de deuxième cycle. Pour en savoir plus, vous rendre à l’adresse https://www.cahr-acrv.ca/fr/occasions-de-financement/.