Le vendredi 26 avril, 2024
17:00 – 18:30 | Séance spéciale Sciences fondamentales |
17:00 – 18:30 | Séance spéciale Sciences sociales |
Le samedi 27 avril, 2024
17:00 – 18:30 | Séance spéciale Sciences cliniques |
17:00 – 18:15 | Séance spéciale Épidémiologie et sciences de la santé publique |
SCIENCES FONDAMENTALES
Titre : Modélisation du VIH in vivo : nouvelles frontières pour les systèmes de modélisation du VIH
Description :
La séance mettra en évidence les systèmes de modèles émergents pour étudier l’infection à VIH, élargir les modèles reposant sur les souris, les primates non humains et les analyses post-mortem des PVVIH. Trois courtes conférences porteront sur les avantages de ces systèmes modèles de remplacement pour étudier l’infection à VIH in vivo, notamment les nouvelles connaissances obtenues récemment par ces approches.
Objectifs d’apprentissage ::
- Faire ressortir les systèmes de modèles émergents pour étudier l’infection à VIH, allant des modèles fondés sur les souris en passant par les primates non humains et les analystes post-mortem des PVVIH
- Examiner les avantages que peuvent offrir ces systèmes de modèles de remplacement pour étudier l’infection à VIH in vivo
- Discuter de nouvelles connaissances générées récemment grâce à ces approches
Animateurs :
Dr Jimmy Dikeakos et Dre Christina Guzzo
Panelistes :
Dre Kerry Lavender (Université de la Saskatchewan)
Dr Thomas Murooka (Université du Manitoba)
Dre Amy Gillgrass (Université McMaster)
Dr Nicolas Chomont (Université de Montréal)
SCIENCES SOCIALES
Titre : Ne pas perdre de vue notre objectif commun : maintenir l’urgence du VIH devant l’émergence de crises de santé publique
Description :
Les innovations biomédicales mises au point au cours des deux dernières décennies ont relevé la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH ou affectées par la maladie. Tandis que les résultats s’amélioraient en matière de santé pour certaines populations, l’attention et les ressources publiques se sont tournées vers d’autres crises sanitaires émergentes. Pourtant, les taux d’infection élevés et les obstacles à la qualité des soins persistent dans certaines populations parmi les plus vulnérables du Canada. De plus, la réponse du Canada à la COVID-19 a prouvé que les nouvelles épidémies peuvent chambouler les cascades de soins pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Cette séance mobilise un collectif de chercheurs, de cliniciens et de meneurs communautaires pour définir les enjeux en matière de ressources réservées et durables pour l’étude et le traitement du VIH au cœur de nouvelles éclosions.
Objectifs d’apprentissage :
- Discuter des difficultés qu’affronte l’actuelle programmation du VIH et des programmes de financement dont la portée s’élargit pour prendre en considération les crises de santé publique qui s’entrecroisent;
- Explorer les obstacles aux soins pour les personnes vivant avec le VIH ou affectées par la maladie au cours de crises de santé publique nouvelles et courantes (p. ex. mpox, COVID-19, etc.);
- Proposer des stratégies pour offrir les soins contre le VIH opportuns et durables pendant les épidémies concurrentes.
Animateur : Martin McIntosh, directeur général, Regional HIV/AIDS Connection (RHAC)
Panelistes :
Dr Robert Hogg, professeur, Université Simon Fraser
Dre Notisha Massaquoi, professeure jointe, campus Scarborough de l’Université de Toronto
Renée Masching, chercheure autochtone communautaire, Seven Directions Consulting
Jody Jollimore, directrice générale, CATIE
Dr Kristen Kindrachuk, gestionnaire de projet, initiatives de recherche, Instituts de recherche en santé du Canada
SCIENCES CLINIQUES
Titre : Dépistage et traitement du cancer anal : Facteurs à considérer après la publication des nouvelles lignes directrices internationales
Description :
Les personnes vivant avec le VIH courent de 20 à 90 fois plus de risque de cancer anal que les membres de la population en général. En janvier 2024, l’International Anal Neoplasia Society a publié de nouvelles recommandations cliniques recommandant le dépistage au stade du précancer anal pour les populations à risque élevé, y compris les personnes vivant avec le VIH qui se situent dans l’âge moyen ou plus, Les lignes directrices cliniques actuelles contiennent également des recommandations d’examen par toucher rectal dans le cas d’une personne vivant avec le VIH. Même si la pratique du dépistage anal a déjà cours dans certains milieux cliniques, particulièrement pour la minorité sexuelle d’hommes vivant avec le VIH, l’examen n’a pas encore été mis en place dans la majorité des lieux pour toutes les personnes vivant avec le VIH. Cette séance de 90 minutes portera sur les nouvelles lignes directrices et les facteurs cliniques concernant leur application pour le dépistage anal chez les personnes vivant avec le VIH, de l’offre de dépistage initial au traitement en cas de maladie identifiée.
Sujets spécifiques :
- Épidémiologie du risque de cancer anal chez les personnes vivant avec le VIH
- Recommandations concernant en matière de dépistage : qui, quand et comment
- Test de confirmation avec anoscopie haute définition
- Options de traitement du précancer anal et des cancers anaux
- Facteurs à considérer pour une mise en œuvre équitable du dépistage
Objectifs d’apprentissage :
- Étudier les nouvelles recommandations cliniques de dépistage du précancer anal pour les personnes vivant avec le VIH
- Examiner les options de traitement et de gestion pour les personnes diagnostiquées comme ayant un précancer anal et des cancers
- Envisager les obstacles à la mise en œuvre et les facteurs de facilitation chez les personnes vivant avec le VIH et les fournisseurs
Animateurs :
Dre Ann Burchell, Chaire de recherche du Canada en prévention des infections transmises sexuellement, chercheure scientifique, MAP Centre for Urban Health Solutions, Unity Health Toronto, professeure agrégée, département de médecine familiale et communautaire, Université de Toronto
Dr Troy Grennan, médecin chef, programme VIH/ITS, BC Centre for Disease Control, professeur agrégé de clinique, division des maladies infectieuses, Université de la Colombie-Britannique
Panelistes :
Dre Alexandra Easson, chirurgienne en oncologie et chercheurs clinicienne, Princess Margaret Cancer Centre, University Health Network, Toronto, professeure agrégée, département de chirurgie, Université de Toronto
Apondi Odhiambo (PhD), boursier postdoctoral, MAP Centre for Urban Health Solutions, Unity Health Toronto
ÉPIDÉMIOLOGIE ET SCIENCES DE LA SANTÉ PUBLIQUE
Titre : Données fondées sur la race : difficultés et perspectives concernant la recherche, la politique et la pratique dans le domaine du VIH
Description : Les données fondées sur la race offrent la possibilité de mettre en évidence et de comprendre, concernant le VIH, les disparités, au niveau des soins et des résultats, qui découlent de l’histoire de colonialisme du Canada et des inégalités systémiques et structurelles qui persistent. Par contre, la collecte et l’utilisation de données fondées sur la race ne va pas sans difficultés.
Nous verrons dans cette séance la disponibilité actuelle de données fondées sur la race pour les programmes liés au VIH au Canada, les mesures législatives concernant les données fondées sur la race, les raisons de leur importance, la façon dont elles sont utilisées, ainsi que les difficultés de collecte. Au nombre de panélistes, nous aurons des chercheurs, des décideurs et d’autres parties prenantes.
Objectifs d’apprentissage :
- Examiner le rôle des données fondées sur la race en matière de contrôle du VIH et la façon dont cela contribue à l’efficacité de politiques, programmes et services autodéterminés fondés sur des données probantes.
- Définir les groupes racialisés au Canada et les difficultés de catégorisation de la race.
- Explorer les difficultés et les perspectives en matière de collecte de données fondées sur la race.
- Évaluer les stratégies qui servent l’exhaustivité, l’interprétation et la contextualisation des données fondées sur la face.
Animateur :
À déterminer
Panélistes :
À déterminer